La musique juive

la musique juive

Il existe énormément de sortes de musique: le pop, le jazz, le rap… et aussi la musique juive!

En effet, le chant et la musique sont omniprésent dans le judaïsme, à la synagogue certes, mais également au foyer familial. Il rythme les fêtes de l’année juive et les moments forts de la vie, de la naissance à la mort, en passant par la circoncision, Bar Mitsvah et le mariage.

Dès son plus jeune âge, tout enfant juif religieux apprend les lettres de l’alphabet hébraïque en psalmodiant leur nom. Cet usage du chant se poursuit dans l’étude des textes bibliques et la récitation des prières. Le chant sert alors d’aide-mémoire et de ponctuation syntaxique permettant de décliner la liturgie en accord avec la tradition.

Mais le chant est également un vecteur identitaire. Chaque juif se reconnaît dans le chant de sa communauté, de sa tradition. En effet, si l’hébreu est un dénominateur commun à l’ensemble, ou presque, de toutes les communautés juives, les airs et les styles vocaux diffèrent d’une tradition à l’autre. Deux mille ans de diaspora sont passés par là.

Or, la musique juive contient en elle de nombreux secrets et nous allons les découvrir à présent!

POURQUOI NOUS AIMONS TELLEMENT LA MUSIQUE?

Je sais pas si vous avez remarqué mais on a un amour profond à la musique et elle, possède une force spéciale qui a la possibilité de changer notre humeur, de nous apaiser ou même de nous rendre joyeux lorsque nous sommes tristes!

La musique est très puissante et nous allons l’approfondir maintenant!

A l’intérieur de chaque juif se trouve une Neshama, une âme. Cette dernière, avant de se retrouver dans notre corps, elle était sous le Trône Céleste et là-bas elle jouissait de la Présence Divine. Notre Neshama, peut importe notre âge, reste toujours profondément rattacher à sa base.

Mais savez vous ce qu’il se passe là-bas, dans le ciel la plupart du temps?

Les Malahims, les anges, chantent constamment des chants à Hachem pour le louer et le remercier. Leur musique est extraordinaire et spirituelle! et notre Neshama, quand elle est dans notre corps, languit cette musique, et à chaque fois qu’on écoute de la musique ça l’apaise et lui rappelle la merveilleuse musique qu’elle écoutait auparavant.

Cet amour qu’on a envers la musique est donc spirituelle et losque nous écoutons de la musique c’est la Neshama qui se sent bien et cela influence sur notre corps!

POURQUOI EST CE SI IMPORTANT D’ECOUTER DE LA MUSIQUE JUIVE?

Juste avant nous avons dit que la musique nous fait beaucoup de bien.

juifs qui chantent des chant juif

Cependant, au moment de la destruction du Temple, la tristesse était tellement grande, que la musique a été interdite comme le dit le Rambam: « Depuis la destruction du Temple, les ‘Hakhamim ont interdit la musique, quelque soit l’instrument utilisé, à cause du deuil de Jérusalem. Même chanter autour du vin, et sans instrument musical est interdit. Cependant, le peuple d’Israël a pris l’habitude de louer Hachem par de beaux Piyoutim, même à une table où l’on sert du vin. »

On apprend de là que toute utilisation d’un instrument de musique est interdite, mais le Choul’han Arou’h a tranché que chanter « avec le cœur » de la musique est toujours autorisé.

Dans les dernières générations, nos maitres, les décisionnaires, se sont longuement étendus sur le sujet, et ont conclus que dans la pratique, il est permis selon le Din d’écouter durant toute l’année de la musique juive accompagnée d’instruments lorsque celle-ci est enregistrée, ou bien diffusée à la radio ou sur un appareil diffuseur de musique, et ceci même lorsqu’il ne s’agit pas d’une réjouissance de Mitsva. Tel est l’usage répandu même chez les grands de la génération, les plus pieux et les plus justes. Ils écoutent des chants sacrés enregistrés, qui procurent un éveil du cœur et motivent à s’attacher à Hachem, en donnant de l’apaisement et du repos à l’âme.

En conclusion, le chant influence tellement sur notre âme qu’il possède des lois et c’est pour cela qu’il na faut pas écouter n’importe quel chant.

LES JOURS DANS LESQUELS C’EST INTERDIT D’ECOUTER DE LA MUSIQUE

Le Omer

quand peut on écouter de la musique juive

Pendant la période du Omer, il y a eu de nombreuses tragédies, mais le plus marquante c’est la mort des 24000 élèves de Rabi Akiva. C’est pour cela, qu’il est interdit d’écouter de la musique pendant cette période.

En ce qui concerne les dates de cette période de deuil, les coutumes varient.

Les Séfarades ont l’habitude de la respecter du premier jour du ‘Omer au trente-quatrième au matin.

Ils ont néanmoins l’habitude de permettre d’écouter de la musique pendant ‘Hol Hamo’èd Pessa’h et le trente-troisième jour du ‘Omer (Lag Ba’omer).

Certains Ashkénazes ont l’habitude de la respecter du premier jour du ‘Omer au trente-troisième jour au matin. Certains permettent d’arrêter le deuil dès la tombée de la nuit du trente-troisième jour. D’autres communautés ont l’habitude de marquer le deuil du premier jour de Roch ‘Hodech Iyar au 3 Sivan au matin, d’autres encore du 2 Iyar à la veille de Chavou’ot au matin.

Les 3 semaines

Depuis le 17 Tamouz jusqu’au 9 Av, nos sages ont institués de s’endeuiller chaque année pour commémorer la perte de notre Temple qui a été détruit pendant cette période. En effet, le 17 Tamouz, la muraille d’enceinte de la ville de Jérusalem a été enfoncée et le 9 Av le Temple a été détruit. Ce sont les trois semaines nommées aussi Ben Ametsarim.

Pendant cette période, il sera donc interdit d’écouter de la musique.

Pendant un deuil

Une personne qui a perdu un proche ( un père, une mère, un frère, une sœur ou un enfant) n’a pas le droit d’écouter de la musique.

Pour un frère, une sœur ou un enfant, la période est seulement de trente jours à partir du jour de décès. Par contre, pour un parent c’est douze mois à partir du jour du décès.

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